Lienpermanent Catégories : Notes bibliques Tags : je suis comme thomas, thomas, apÎtre, incrédulité, croire et voir, je ne crois que ce que je vois, résurrection, foi, évangile de jean, quatriÚme évangile, caravage, caravaggio, apparitions 0 commentaire
15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 1433 Par peur d’ĂȘtre trompĂ©, ou de se tromper, il peut nous arriver d’adopter l’attitude de Saint Thomas, l’apĂŽtre qui ne voulait croire en la rĂ©surrection du Christ que lorsqu’il aurait vu et touchĂ© lui-mĂȘme ses plaies. La vision, la perception sensible en gĂ©nĂ©ral, ne nous met-elle pas devant la rĂ©alitĂ© elle-mĂȘme, telle qu’elle est ? S’il faut se mĂ©fier de ce qui nous vient d’autrui, ou de ce que notre imagination peut fabriquer, la perception semble ĂȘtre une source de connaissance fiable, et peut-ĂȘtre devrions-nous donc ne nous appuyer que sur elle, afin d’éviter tout risque d’erreur. Peut-ĂȘtre ne faudrait-il croire que ce que l’on voit. Mais deux problĂšmes, Ă©troitement liĂ©s, se posent alors. N’avons-nous pas besoin de croire en des affirmations qui ne sont pas issues de notre propre expĂ©rience perceptive ? Et cette perception est-elle au-dessus de toute critique ? Autrement dit l’expĂ©rience sensible est-elle la seule source de connaissance que nous pouvons admettre comme vĂ©ritable ? Pour le savoir, nous devons d’abord analyser les diffĂ©rentes formes de croyance puis dĂ©terminer celles qui sont considĂ©rĂ©es comme des connaissances. Nous devrons ensuite savoir d’oĂč nous viennent nos connaissances, puis examiner si la perception est vraiment fiable, si elle est bien la seule Ă  nous donner des connaissances indubitables, et si nous pouvons nous en contenter. Si tel est le cas, alors nous pourrons en conclure qu’en effet il vaudrait mieux ne croire que ce que l’on voit. Mais si nous constatons que la perception ne nous donne pas forcĂ©ment la vĂ©ritĂ©, ou si elle n’est pas la seule Ă  nous la donner, et si nous avons besoin de recourir Ă  des croyances qui ne reposent pas sur elle, alors nous pouvons lĂ©gitimement croire, du moins en partie, en ce qui n’est pas perçu. Commençons par nous arrĂȘter sur cette notion de croyance. Qu’est-ce que croire ? Croire c’est tenir une proposition pour vraie. Mais il y a plusieurs maniĂšres de tenir une proposition pour vraie. Ou bien cette proposition est considĂ©rĂ©e par moi comme une connaissance, ou bien ce n’est qu’une simple supposition, ou bien il s’agit d’une confiance trĂšs forte mais qui n’est pas du mĂȘme ordre qu’une connaissance au sens courant du terme. Donnons quelques exemples. Je crois que deux plus deux font quatre. Je peux mĂȘme dire que je le sais, c’est une connaissance. Par contre lorsque je dis que je crois qu’il fera beau demain, c’est une supposition. A vrai dire, je n’en sais rien. MĂȘme si j’ai de bonnes raisons de le croire j’ai Ă©coutĂ© le bulletin mĂ©tĂ©o, je n’en suis pas sĂ»r. Enfin, je peux dire que je crois que telle personne m’aime. Je peux le croire intensĂ©ment, au point que je n’en doute pas. Mais je ne peux dire que je le sais. La mĂȘme remarque s’appliquerait sans doute Ă  celui qui croit en Dieu. Quelle est la diffĂ©rence entre ces croyances ? Lorsque je sais, j’ai une expĂ©rience directe de la chose. Lorsque j’ajoute deux allumettes Ă  deux allumettes, le rĂ©sultat est toujours quatre, je le vois. Lorsque je crois qu’il fera beau, je ne vois pas le temps qu’il fera demain, je me contente de l’imaginer. Et lorsque je crois en l’amour d’une personne, ou en Dieu, je vais au-delĂ  de ce qui m’est donnĂ© dans une expĂ©rience sensible puisque je ne vois pas l’amour, je ne vois pas Dieu, en tout cas pas de la mĂȘme maniĂšre dont je vois une allumette. Je vois des signes de cet amour, ou je ressens son existence, mais cela reste des manifestations indirectes ou subjectives et il n’est pas du tout exclu que je me trompe, ou que je sois trompĂ©. Que pouvons-nous retirer de ce premier examen ? Qu’il y a plusieurs façons de croire, mais qu’il y en a une qui semble plus solide, c’est celle qui s’appelle connaissance. Quand je crois parce que je sais, alors cette croyance est solide. Et je sais lorsque j’ai une perception directe de la chose que je me reprĂ©sente. LĂ  je suis sĂ»r de ne pas ĂȘtre trompĂ©. On pourrait donc avancer, Ă  ce stade de notre Ă©tude, que celui qui veut Ă©viter l’erreur, c’est-Ă -dire la croyance en des propositions inexactes, doit se contenter des croyances qui sont des connaissances, c’est-Ă -dire des reprĂ©sentations vraies, en accord avec la rĂ©alitĂ©. Et comme c’est la perception sensible qui nous met en prĂ©sence de la rĂ©alitĂ© telle qu’elle est, alors celui qui veut avoir des croyances vraies doit se limiter Ă  ce que lui fournit cette perception. Il ne devrait croire que ce qu’il voit. Pourtant cette solution ne nous paraĂźt pas satisfaisante. D’une part nous avons vite accordĂ© que seule la perception sensible nous donnait une connaissance de la rĂ©alitĂ©. Nous n’avons pas vraiment analysĂ© la maniĂšre dont nous sommes censĂ©s acquĂ©rir des connaissances. Et sommes-nous sĂ»rs que cette perception soit aussi solide que ce que nous avons affirmĂ© ? D’autre part, nous avons fait comme si l’homme pouvait se contenter de ce qu’il sait. Mais il se pourrait fort bien que ce ne soit pas le cas. On peut avoir besoin de croire en l’amour de certains ĂȘtres, mĂȘme si l’on ne peut avoir de savoir certain Ă  ce sujet. Et certains hommes, au moins, ont besoin de croire en une rĂ©alitĂ© transcendante qui donne du sens Ă  la vie, mĂȘme s’ils accorderaient bien volontiers qu’ils n’ont pas une perception sensible de cette rĂ©alitĂ©. Et puis nous croyons tous, dans la vie courante et pour les besoins de notre Ă©ducation, Ă  des affirmations qui nous viennent d’autrui, sans que nous ayons nous-mĂȘmes fait l’expĂ©rience de ce dont elles parlent. Il nous faut donc reprendre cette recherche. Revenons d’abord sur la connaissance. Nous pouvons ici nous appuyer sur le travail de rĂ©flexion accompli par un grand philosophe, Ă  la fois mathĂ©maticien et physicien, Descartes. Car il a consacrĂ© une grande partie de son Ɠuvre Ă  se poser la question de la fiabilitĂ© de notre connaissance, ce qui rejoint tout Ă  fait notre propos. On sait d’ailleurs que le nom de ce philosophe a donnĂ© naissance Ă  un adjectif, cartĂ©sien, qui dans le langage courant renvoie Ă  une attitude trĂšs semblable Ă  celle de l’homme qui n’admet comme vrai que ce qu’il peut constater. Et en effet Descartes a voulu combattre l’erreur en s’efforçant de ne retenir comme bases de la connaissance que ce qui est certain. Mais comment savoir ce qui est certain et ce qui ne l’est pas ? Pour faire cette distinction, Descartes propose une voie originale celle du doute. Non pas le doute de celui qui hĂ©site entre plusieurs possibilitĂ©s, ou le doute de celui qui, déçu par de mauvaises expĂ©riences, ne veut plus croire en rien. Non, il s’agit au contraire du doute systĂ©matique et mĂ©thodique de celui qui veut atteindre la vĂ©ritĂ©. En effet le doute peut ĂȘtre une arme au service de la connaissance. Il suffit pour cela de faire porter le doute sur les sources mĂȘmes de la connaissance et de le rendre le plus exigeant possible. Il faut soumettre nos prĂ©tendues certitudes fondamentales au doute de façon Ă  dĂ©couvrir celles qui rĂ©sistent et celles qui succombent. Peut-ĂȘtre d’ailleurs rien ne passera l’épreuve avec succĂšs. Mais au moins dans ce cas saurons-nous qu’il n’y a rien de certain, et que je ne peux mĂȘme pas croire en ce que je vois. Descartes commence donc par relever qu’il y a trois sources de connaissances. La plus Ă©vidente, c’est la perception sensible, ce qu’on voit ». Par exemple je n’ai qu’à ouvrir les yeux pour me rendre compte de ce qui m’entoure et je peux mĂȘme me voir moi-mĂȘme, y compris en me mettant devant un miroir. Il y a aussi ce que je sais parce qu’autrui me l’a dit. Depuis ma famille jusqu’aux moyens d’information que sont les journaux, les livres aujourd’hui la radio, la tĂ©lĂ©vision, internet
 en passant bien sĂ»r par l’école. Enfin, il y a une autre source de connaissance, Ă  laquelle on ne pense pas d’ordinaire, c’est la raison. La raison peut permet de comprendre que deux plus deux font quatre. Nous avons dit tout Ă  l’heure que nous voyons qu’il en est ainsi. Mais il ne s’agit pas Ă  proprement parler d’une perception sensible. Ce n’est pas parce que je rassemble des allumettes que je connais la notion d’addition. C’est plutĂŽt parce que je comprends l’addition que je peux additionner des allumettes. De mĂȘme que je sais que deux quantitĂ©s chacune Ă©gale Ă  une troisiĂšme sont Ă©gales entre elles. Je n’ai pas besoin de vĂ©rifier ces affirmations par des expĂ©riences rĂ©pĂ©tĂ©es, je sais a priori qu’il en est ainsi parce qu’il y a une nĂ©cessitĂ© logique, rationnelle, qu’il en soit ainsi et pas autrement. Quelle est la fiabilitĂ© de ces sources de connaissance ? Ce qui vient d’autrui est Ă©videmment sujet Ă  caution. Certes je suis bien obligĂ©, dans la vie courante oĂč il s’agit d’ĂȘtre efficace et adaptĂ© Ă  la sociĂ©tĂ©, de faire confiance Ă  ceux qui paraissent avoir des connaissances que je n’ai pas. Je ferai confiance Ă  mes enseignants, Ă  mon mĂ©decin, au journaliste. Mais ce sera toujours une confiance conditionnelle et non totale. Relative, et non absolue. Ils peuvent se tromper, ou mĂȘme, dans certains cas, vouloir me tromper. Descartes a appris Ă  l’école, de la part de maĂźtres compĂ©tents et honnĂȘtes, des choses qu’il a ensuite reconnues comme erronĂ©es. Certes je ne dois pas adopter dans la vie quotidienne l’attitude de doute radical que Descartes utilise pour trouver les fondements indubitables du savoir. Et lui-mĂȘme insiste bien sur ce que ce comportement a d’artificiel et d’impraticable lorsqu’il s’agit d’action. Mais la leçon que nous pouvons tirer de cette critique de la connaissance venant d’autrui, c’est que nous ne devons pas nous fier aveuglĂ©ment Ă  ce qui est, par principe, douteux. Nous ne devons pas confondre la confiance que nous accordons Ă  ce que nous disent les autres et la certitude qui dans ce cas manque visiblement. Mais alors, cette certitude que nous dĂ©sirons, faut-il la chercher dans la perception immĂ©diate, dans l’expĂ©rience sensible ? Descartes nous montre qu’elle ne saurait s’y trouver. Non seulement il existe des erreurs de perception mais nous devons prendre conscience de la subjectivitĂ© de notre expĂ©rience perceptive. Ce que nous percevons, c’est en nous que nous le percevons. L’expĂ©rience du rĂȘve nous le rĂ©vĂšle de façon lumineuse, pour peu que nous soyons capables d’y faire attention. Lorsque nous rĂȘvons, nous croyons avoir affaire Ă  un monde extĂ©rieur, voir des gens, leur parler, agir
 Et lorsque nous nous rĂ©veillons, nous rĂ©alisons que tout ceci a eu lieu en nous, dans notre esprit. LĂ  encore, on se gardera bien de croire que Descartes voudrait que nous adoptions une sorte de scepticisme permanent. Dans la vie courante, nous croyons que nous ne rĂȘvons pas, et nous faisons comme si les perceptions que nous recevons venaient d’un monde extĂ©rieur. Nous avons bien raison d’agir ainsi. Mais nous aurions tort de penser que ce que nous voyons est la rĂ©alitĂ©. Ce que nous voyons, c’est notre maniĂšre de nous reprĂ©senter une rĂ©alitĂ© qui, en toute rigueur, est hypothĂ©tique. Les choses existent-elles comme je les vois ? Existent-elles tout court, au sens oĂč elles subsisteraient dans un monde spatial et temporel indĂ©pendant de ma pensĂ©e ? On peut, et on doit, se poser la question. L’erreur ne vient-elle pas justement de ce que nous assimilons trop vite notre vision de la rĂ©alitĂ© et la rĂ©alitĂ© elle-mĂȘme ? Sur la Terre, nous voyons trĂšs distinctement le mouvement du soleil dans le ciel. Mais il se pourrait que dans la rĂ©alitĂ©, ce soit plutĂŽt la Terre qui se dĂ©place, sans que nous nous en rendions immĂ©diatement compte. Descartes va radicaliser cette remise en cause de l’expĂ©rience immĂ©diate en faisant l’hypothĂšse d’un malin gĂ©nie, sorte d’entitĂ© trĂšs puissante et mal intentionnĂ©e qui serait capable de nous faire croire en l’existence d’un monde extĂ©rieur, de notre propre corps, simplement en nous envoyant des reprĂ©sentations qui nous paraissent tellement vraies », que nous acquiesçons Ă  leur suggestion. Cet ĂȘtre imaginaire a une fonction conceptuelle trĂšs prĂ©cise il nous rappelle qu’il y a une diffĂ©rence de principe entre percevoir un monde extĂ©rieur et ĂȘtre sĂ»r que ce monde existe. Passer de la pensĂ©e je perçois un monde » Ă  la pensĂ©e je sais qu’il y a un monde » suppose que l’on ait d’abord fait la preuve que ma pensĂ©e peut atteindre la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure. Il faudrait montrer que le malin gĂ©nie n’existe pas. Il faudrait ĂȘtre sĂ»r que notre perception n’est pas uniquement subjective. Mais il reste la raison. La raison est Ă  la base de toutes les affirmations purement logiques. Elle produit aussi les affirmations concernant les nombres et les figures. En effet, il ne s’agit pas ici d’ĂȘtres rĂ©els », au sens physique du terme. Le mathĂ©maticien ne dĂ©montre pas un thĂ©orĂšme en allant mesurer des objets. Que la somme des angles d’un triangle soit Ă©gale Ă  180 °, ce n’est pas une affirmation qui est fondĂ©e sur la mesure des angles d’un grand nombre de triangles. C’est une affirmation qui dĂ©coule de la dĂ©finition du triangle selon Euclide. Ici, nous serions enfin arrivĂ©s Ă  la certitude. Ici la croyance ne risquerait plus d’ĂȘtre confrontĂ©e Ă  la dĂ©ception. Il y a des Ă©vidences rationnelles auxquelles nous avons raison de croire puisqu’il n’y aucune raison d’en douter. Cependant Descartes va trouver un moyen de remettre cette certitude » en question. Ce qui signifie d’abord et avant tout que la raison peut ĂȘtre critique d’elle-mĂȘme. Que la raison n’est pas un simple fonctionnement, mais une puissance de rĂ©flexion qui peut s’interroger elle-mĂȘme et douter du rĂ©sultat de ses opĂ©rations particuliĂšres. La seule chose, d’abord, que cette raison rĂ©flĂ©chissante ne peut rĂ©cuser, c’est elle-mĂȘme, le je pense » le Cogito » qui est prĂ©sent dans chaque pensĂ©e comme ce qui justement ne se contente pas de recevoir passivement un contenu, mais le pense, c’est-Ă -dire peut le nier, le remettre en question, refuser d’y croire. Cela ne rĂ©vĂšle rien moins que la libertĂ© dans sa dimension la plus fondamentale. Mais dĂšs lors que la rĂ©flexion porte sur un contenu dont elle veut assumer la prĂ©tention Ă  la vĂ©ritĂ©, l’évidence rationnelle doit elle-mĂȘme ĂȘtre fondĂ©e. Si je veux ĂȘtre absolument certain que deux plus deux font quatre, mĂȘme quand je n’éprouve plus dans l’instant la vĂ©ritĂ© de cette affirmation, alors il faut que je sois sĂ»r de la consistance de ma raison. Et je ne peux assurer sa consistance que si je sais d’oĂč vient ma raison, sa cause ultime. On sait comment Descartes prĂ©tend fonder la raison. Si Dieu existe, alors il ne peut ĂȘtre trompeur et il a fait l’homme dotĂ© d’une raison qui lui garantit de ne pas se tromper lorsqu’il procĂšde avec ordre et prĂ©caution. Or Dieu existe, puisque nous avons une idĂ©e de l’ĂȘtre infini, Dieu, que seul l’ĂȘtre infini a pu mettre en notre esprit. Si la raison est une source fiable de connaissances, ce n’est qu’à cette condition que nous puissions la fonder dans la vĂ©racitĂ© de l’auteur de notre ĂȘtre. RĂ©capitulons donc ce que nous apporte cet examen loin d’ĂȘtre la plus fiable de nos sources de connaissances, la perception est en position subordonnĂ©e. Pour croire en notre perception, il faut d’abord croire en l’existence d’un mode extĂ©rieur, et pour croire en l’existence d’un monde extĂ©rieur, il faut croire en l’existence de Dieu, ĂȘtre infiniment parfait qui nous a créé et ne peut souhaiter nous tromper. Nous avons dit croire », alors que Descartes aurait Ă©crit savoir ». Mais nous entendons ici par croyance le terme gĂ©nĂ©ral qui englobe toutes les affirmations que nous tenons pour vraies, quel que soit leur degrĂ© de certitude. En ce sens, nous pouvons dire que Descartes entend fonder la croyance certaine, le savoir, sur une premiĂšre certitude apodictique, le cogito, qui lui permet d’aboutir Ă  une seconde croyance certaine, l’existence de Dieu, jusqu’à s’assurer ainsi d’un ensemble de connaissances » fondĂ©es. On peut bien sĂ»r ne pas ĂȘtre convaincu par la fondation du savoir proposĂ©e Descartes. Les preuves de l’existence de Dieu qu’il expose n’ont pas emportĂ© la conviction de tous ses lecteurs. Mais il n’en reste pas moins qu’il a bien montrĂ© que la connaissance du monde extĂ©rieur supposait des concepts et un travail intellectuel qui n’étaient pas directement produits par la vision » de ce monde. La perception n’atteint une valeur objective que par son inscription dans un cadre rationnel. C’est parce que nous pensons ce que nous voyons que nous pouvons lĂ©gitimement y croire. La perception seulement passive ne serait que subjective. Elle ne commence Ă  recevoir un contenu objectif que parce que la raison la structure par ses concepts. Comme le montre Descartes dans sa cĂ©lĂšbre analyse d’un morceau de cire deuxiĂšme mĂ©ditation, c’est notre entendement » qui fait que nous voyons le mĂȘme objet en dĂ©pit des changements des sensations. Et c’est le secret de la science moderne que Descartes a contribuĂ© Ă  construire que d’appliquer systĂ©matiquement des concepts rationnels, au sens oĂč ils peuvent se prĂȘter Ă  une mesure et donc Ă  une mathĂ©matisation, Ă  l’expĂ©rience. De cette façon on ne se contente pas de percevoir, mais on entend parvenir Ă  connaĂźtre, au sens objectif du terme. Une perception isolĂ©e n’aurait guĂšre de sens si on ne pouvait la rattacher Ă  d’autres, la comprendre comme le moment d’une objectivitĂ© que notre raison essaie de construire, notamment en soumettant au test de l’expĂ©rimentation les consĂ©quences tirĂ©es de ses hypothĂšses. Ainsi lorsque Torricelli parvient Ă  peser l’air pour la premiĂšre fois, il dĂ©passe ce qui est directement vu pour atteindre une rĂ©alitĂ© qui n’était pas immĂ©diatement Ă©vidente. Est-ce Ă  dire que nous ne pouvons croire que ce que la science nous permet de voir », en ce sens qu’elle nous conduit Ă  accorder notre confiance en des concepts qu’elle peut rĂ©fĂ©rer, de façon plus ou moins indirecte, Ă  des observations objectives ? Ce serait oublier le caractĂšre irrĂ©mĂ©diablement relatif de l’objectivitĂ© scientifique. C’est ce nous rappelle Einstein dans un texte cĂ©lĂšbre oĂč il compare le scientifique Ă  un homme essayant de comprendre le mĂ©canisme d’une montre dont il ne pourra jamais ouvrir le boĂźtier. Le scientifique ne peut se contenter de ce qu’il voit, il invente des concepts pour comprendre ce qu’il observe. Ces concepts doivent ĂȘtre confrontĂ©s Ă  l’expĂ©rience. Si cette confrontation est rĂ©ussie, si la thĂ©orie qui utilise ces concepts est validĂ©e, le scientifique est parvenu Ă  son but. Mais il ne peut Ă©liminer la possibilitĂ© que d’autres concepts, porteurs d’une autre thĂ©orie, ne puissent expliquer tout aussi bien les phĂ©nomĂšnes observĂ©s. Pas plus qu’il ne peut ĂȘtre sĂ»r que de nouvelles observations ne vont pas infirmer sa thĂ©orie. Par principe, le scientifique ne peut comparer sa thĂ©orie Ă  la rĂ©alitĂ© au sens absolu du terme. Il ne peut la comparer qu’à ce qu’il observe. Et ce qu’il observe dĂ©pend dans une grande mesure de la thĂ©orie qu’il utilise. Si l’on rejette le fondement mĂ©taphysique que Descartes entendait donner Ă  la physique, Ă  la connaissance de la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure, il ne reste que la confiance limitĂ©e que nous pouvons accorder Ă  la dĂ©marche scientifique, qui procĂšde par hypothĂšses et expĂ©rimentations. Alors, ne faut-il croire que ce que nous voyons ? La rĂ©ponse est rĂ©solument nĂ©gative. Nous ne pouvons nous limiter Ă  notre perception si nous voulons tenir pour vraies certaines affirmations. Et nous avons vu que pour les besoins de notre vie pratique, pour nous en tenir Ă  ce qui est le moins discutable, nous ne pouvions faire autrement que de d’accorder une certaine confiance Ă  des affirmations qu’aucune expĂ©rience directe ne vient corroborer. Certes, il faut garder un esprit critique et bien distinguer entre les diverses affirmations que nous sommes portĂ©s Ă  tenir pour vraies, Ă  croire. Il y a celles qui sont vĂ©rifiĂ©es, ou vĂ©rifiables, dans le sens oĂč elles peuvent ĂȘtre confrontĂ©es Ă  une expĂ©rience objective. Il y a celles qui sont simplement plausibles, parce qu’elles ne s’opposent Ă  aucune observation objective. Et il y a celles qui demanderaient une plus grande investigation, car elles ne rentrent pas dans le cadre des affirmations vĂ©rifiĂ©es, tout en Ă©tant difficilement rĂ©fĂ©rables Ă  une expĂ©rimentation. Cet esprit critique doit nous servir Ă  remettre en question nos croyances, nos convictions, et mĂȘme nos certitudes. La perception sensible, cette expĂ©rience directe et vĂ©cue qui a certes la force irrĂ©cusable de la prĂ©sence n’a pas pour autant le privilĂšge de la vĂ©ritĂ© et elle n’est mĂȘme pas le critĂšre indispensable de celle-ci. Nous avons besoin de croire au-delĂ  de ce que nous voyons, et nous avons le devoir de douter, si nous cherchons la vĂ©ritĂ©, de ce qui nous apparaĂźt comme le plus Ă©vident. Published by Clavier - dans La vĂ©ritĂ©

Alorsje crois que j'ai inhalĂ© et ingĂ©rĂ© du verre trempĂ©. J'Ă©tais entrain de changer le verre trempĂ© de mon portable pour le remplacer avec une autre. Puis il m'est venu l'idĂ©e de tester la rigiditĂ© de mon ancien verre trempĂ© en le cassant plusieurs fois,oui je sais c'est trĂšs bĂȘte de

Dictionnaire Collaboratif Français Synonymes je ne peux pas l'encaisser exp. je ne peux pas le supporter [Fam.] je ne tiens plus debout exp. je suis trĂšs fatiguĂ© si je ne m'abuse exp. formule de politesse qui s'emploie lorsque l'on dit qqch que l'on croit vrai sans en ĂȘtre totalement sĂ»r je ne m'abuse, vous partez en vacances demain ? je ne fais pas d'erreur [...] ; sauf erreur de ma part [...] je ne me reconnais pas exp. cela ne me ressemble pas ; le portrait qui est fait de moi ou de mes actions ne correspond pas Ă  ma perception des choses sauf erreur adv. si je ne me trompe pas Ex. "sauf erreur, ce document est toujours valable". non omnis moriar exp. je ne mourrai pas tout entier PensĂ©e d'Horace extraite de son ouvrage Les Odes "je ne mourrai pas tout entier car mon oeuvre me survivra" tu m'Ă©tonnes John exp. je ne te le fais pas dire va, je ne te hais point q. Paroles prononcĂ©es par ChimĂšne Ă  Rodrigue dans Le Cid pour donner Ă  entendre qu'elle l'aime envers et contre tout la litote ou euphĂ©misme est utilisĂ©e = expression moins directe et plus adoucie pour dire les choses Ă  ce que je sache exp. en l'Ă©tat actuel de mes connaissances, en fonction de ce que je sais mon petit doigt m'a dit exp. 1. je l'ai appris ou entendu par une source que je ne veux pas dĂ©voiler 2. je soupçonne que tu veux me le cacher Expressiofamilier est-ce que je te demande si ta grand-mĂšre fait du vĂ©lo ? exp. je ne t'ai rien demandĂ©, mĂȘle-toi de tes affaires ! Expressiofamilier je vous emmerde! exp. je vous dis d'aller vous faire voir, je ne me soucie en aucun cas de vous, ARGOT, injurieux il ne faut jamais dire fontaine, je ne boirai pas de ton eau exp. 1. il ne faut pas jurer que l'on n'aura jamais besoin de telle chose ou de telle personne, que l'on ne fera jamais telle chose 2. il ne faut jurer de rien Expressio parce que je le vaux bien exp. s'emploie par plaisanterie pour dire que l'on mĂ©rite lĂ©gitimement ce que l'on a, ce que l'on dĂ©sire [Hum.] * allusion au slogan publicitaire de l'OrĂ©al * s'emploie Ă©galement Ă  propos d'autres personnes et de façon ironique ou non "si sa cote chute, c'est parce qu'il le vaut bien" j'm'en fous exp. je m'en moque, je ne m'en soucie guĂšre, je n'en ai rien Ă  faire ARGOT minute papillon ! exp. 1. pas trop vite ! ne sois pas si pressĂ© ! 2. je ne suis pas d'accord ! Expressiofamilier Pour ajouter des entrĂ©es Ă  votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. C’est simple et rapide
Jene vois que ce que je crois Et si je voyais autrement ?
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Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon Japon le display PokĂ©mon Go de retour en stock sur ... Voir le deal Les Cinq qui dominent Pthian, la Nouvelle Jungle 3 participantsAuteurMessageMikaeusMessages 30Date d'inscription 15/08/2013Sujet Je crois que tout nous oppose. Dim 25 AoĂ» - 1507 Le centaure compte sur la forĂȘt, la forĂȘt compte sur le centaure. Tu te l'Ă©tais dit, ta prochaine destination serait Pthian. On t'en a parlĂ© comme Ă©tant un plan majoritairement inconnu qui regorge de mystĂšres et attire les curieux. Mais toi si tu veux y aller, ce n'est pas vraiment pour prouver ta force ou quoi que ce soit dans ce genre lĂ . Toi, c'est pour retrouver la nature, la vĂ©gĂ©tation. Pour sortir de l'entre-monde et prendre un peu l'air. On t'a Ă©galement parler du danger que reprĂ©sentait ce plan. Mais avec ces nouveaux pouvoirs tu te crois pour le moment invincible. Du moins, tu n'en as pas peur. On dirait ces gosses en pleine adolescence qui se croient intuables, immortels. Tu as eu de la chance la premiĂšre fois, quand tu Ă©tais aux portes de la mort, tu ne devrais pas oublier qu'avant tout tu restes un simple Centaure, un simple mortel. Quelqu'un qui est capable de mourir. Tu le comprendras bien assez vite. Mais pour le moment tu te concentres. Maintenant tu as connaissances des conditions requises pour te transplaner correctement. Il faut rassembler tous les dĂ©tails que tu connais de Pthian et imaginer l'endroit. La concentration est de mise pour cet exercice et tu t'y appliques correctement. Pour le faire tu t'es d'ailleurs mis Ă  l'Ă©cart des autres, dans ta rĂ©sidence privĂ©e. Tu n'aimerais pas que les gens te voient si tu ratais ton coup. Ce n'est pas le cas, tu quittes enfin cet endroit. Quand tu rouvres les yeux, le paysage est tout autre. Tu es entourĂ© d'un vert radieux. Cette couleur te rassure. Le bruit des animaux sauvages et du feuillage caressĂ© par le vent te bercent. Un cours d'eau se trouve Ă©galement Ă  proximitĂ©. C'est vraiment un trĂšs bel endroit et tu te sens apaisĂ©. Tu entames alors une marche lente, contemplant la nature, regardant sans arrĂȘt Ă  droite Ă  gauche pour observer un animal ou un paysage. Tu en oublies carrĂ©ment le danger puisque tu as baissĂ© ta garde. Quand mĂȘme, la transplanation ça t'ouvre de trĂšs nombreuses portes. Combien d'endroits magnifiques comme celui-lĂ  tu vas pouvoir voir ? Au fond de toi d'ailleurs, sommeille cette hĂąte de combattre, d'utiliser tes rĂ©cents pouvoirs. Tu t'imagines tellement fort. Mais tu n'as pas encore vu les pouvoirs des autres arpenteurs n'est-ce pas ? Tu devrais t'en en parlant d'arpenteur... Suliam SolarisMessages 7Date d'inscription 26/07/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Dim 25 AoĂ» - 2154 "Couple terrible La vie tremble, la mort rit" Un monde grouillant de millier d'Ăąmes, une ville oĂč l'insouciance des passants dĂ©tournant le regard des yeux ambrĂ©s pleins de haine de la jeune centaure, faisait monter la rage Ă  la gorge de celle-ci. Des mois d'errance Ă  travers les sombres rues de l'Entre-Monde, observant la foule dans l'ombre oĂč perçait la lueur de ses pupilles. Elle cherchait chaque jour ce sentiment, cette sensation de plĂ©nitude et de paix intĂ©rieure qui lui avait permit d’atterrir dans cette citĂ©. Elle mĂ©ditait intensĂ©ment, jusqu'aux limites de la transe, sans jamais y parvenir. Ses efforts vains, elle se mit un jour Ă  repenser Ă  son passĂ©, Ă  sa terre d'origine, Ă  la douceur de l'herbe sur ses membres, Ă  l'odeur d'un bouton de rose, celle de la menthe fraĂźche, Ă  la rosĂ©e du matin... La nature lui Ă©tait d'un rĂ©el rĂ©confort, il y a longtemps. Un souffle, une vague, un soupçon d'irrĂ©el, la voici transportĂ©e en pleine jungle. Et quelle jungle ! MĂȘme Ă  ses yeux, la beautĂ© de ce lieu ne faisait aucun doute. La verdure et le bruit de l'eau Ă©taient d'une harmonie presque parfaite.. Seule tĂąche dans ce paysage verdoyant, celles qui s'Ă©tendaient sous ses sabots. Ses premiers pas laissĂšrent une traĂźnĂ©e noire derriĂšre elle, dĂ©truisit la terre sur son chemin. Quel dommage de dĂ©truire la flore ainsi, mais quelle importance pour elle. Cette forĂȘt paraissait interminable, et au milieu de ces immenses arbres, elle se sentait rĂ©duite Ă  la taille d'une fourmi. Les bruits de la faune lui obligeait Ă  garder ses sens aux aguets, qui sait quels genres de crĂ©atures se cachaient dans l'infinitĂ© des broussailles. Sur ses pensĂ©es, devant-elle, apparut un autre centaure, aussi imposant par sa taille que par sa carrure. Au dĂ©but trop intriguĂ©e par son environnement, elle ne le remarqua que quand son odeur lui parvint, c'est Ă  dire quand il fut Ă  une dizaine de mĂštres d'elle. Surprise, elle recula brusquement d'un Ă©cart des flancs, puis de quelques pas en arriĂšre. Suliam passa son arc qu'elle tenait en bandouliĂšre par dessus sa tĂȘte, sortit une flĂšche de son carquois pour tenir en joug l'inconnu. Son sang commençait dĂ©jĂ  Ă  bouillonner dans ses veines, au premier geste de l'homme, elle le clouerait sur place. Elle le dĂ©fia sur ces paroles - Qui que vous soyez, mourir sera votre seule issue au premier de vos gestes. MikaeusMessages 30Date d'inscription 15/08/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Lun 26 AoĂ» - 1511 "Trouverez-vous le courage ?" Elle ne t'a pas tout de suite remarquĂ©. Toi, si. Tu la regardes s'approcher doucement Ă  moitiĂ© sur tes gardes et Ă  moitiĂ© fascinĂ© de voir un autre membre de ta race. Tu gardes le silence car tu veux attendre qu'elle te remarque. Mais avant que ce soit le cas, quelque chose te fait tilter. Cette trace derriĂšre elle, ce chemin noir oĂč la vĂ©gĂ©tation semble avoir Ă©tĂ© dĂ©truite. Et le phĂ©nomĂšne continue sous ses sabots. C'est elle qui fait ça, elle dĂ©truit la vĂ©gĂ©tation, la vie disparaĂźt Ă  son passage. Le fait-elle volontairement ? C'est le genre de pouvoir que peuvent avoir les arpenteurs ? Un sentiment de dĂ©goĂ»t commence Ă  monter en toi. Quel est l'intĂ©rĂȘt de faire une telle chose si ce n'est de renier la nature elle-mĂȘme ? Pour toi qui fut protecteur d'une forĂȘt, symbole de nature et de vie sur ton plan, ton rĂŽle originel refait surface. Tu commences Ă  dĂ©gainer ta Hache... - Qui que vous soyez, mourir sera votre seule issue au premier de vos gestes. » Trop tard. Ta main s'arrĂȘte brusquement sur le pommeau de ton arme. Ce n'est pas une menace en l'air, elle t'a en joug. Elle a l'avantage alors tu abandonnes l'idĂ©e de sortir ton arme. Si ce n'avait pas Ă©tĂ© un membre de ton espĂšce, tu l'aurais certainement dĂ©coupĂ© de ta hache pour l'affront qu'elle fait Ă  la Nature. Mais Ă  la colĂšre se mĂȘle toujours cette fascination, tu admires son physique. C'est cette hĂ©sitation qui t'a valu ta situation actuelle. Comment vas-tu dĂ©samorcer ça ? En vĂ©ritĂ© d'ailleurs tu n'as pas tellement envie de calmer le jeu, juste de t'Ă©viter la mort par cette flĂšche. Tu la fixes ardemment dans les yeux sans bouger, sans prononcer un seul mot. Mais d'un coup tu te risques Ă  t'avancer de quelques pas, sans faire de mouvements brusques pour autant. Tu peux alors bien l'observer. Un pelage rayĂ©, une chevelure noire, des yeux Ă©tranges et jaunes. Deux cornes s'Ă©levaient aussi de son crĂąne. Et ses formes, plaisantes. Mais alors, calmer la situation ou l’envenimer ? Pourquoi pas les deux ? Alors mieux vaudrait pour vous de ne pas rater votre coup. »Tu attends quelques secondes. Confiant. Qu'est-ce que vous faites ici ? Je crois pas que vous soyez dans votre Ă©lĂ©ment" Tu ajoutes cela tout en regardant la tache qui s'Ă©tant sous ses pas. Suliam SolarisMessages 7Date d'inscription 26/07/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Sam 31 AoĂ» - 1312 "Le cƓur a des raisons que la raison ignore"L'inconnu voulu la toiser, il s'approcha de façon totalement insouciante de quelques pas. Suliam voulu Ă  cet instant dĂ©cocher sa flĂšche, mais quelque chose au fond d'elle, l'en empĂȘcha. Le mĂąle, mĂȘme sous la domination et la menace de l'arme, prit de longues minutes pour examiner son assaillante. Il avait auparavant tiquĂ© sur les deux pupilles de la jeune centaure, c'Ă©tait maintenant au tour de son halo de saccage. Bien que toujours sur ses gardes, Suliam pu profiter de ce moment d'imprudence de sa victime pour l'observer elle aussi. DĂ©sormais plus proche d'elle, il paraissait bien plus grand que la normale, c'Ă©tait mĂȘme un colosse qui la dĂ©passait d'au moins vingt centimĂštres. Des bras aussi larges que le tronc d'un pommier qui pourrait assommer un bƓuf, un torse trois fois plus large que celui de Suliam, et ses quatre pattes semblait pouvoir transporter le double de leur poids. L'archĂšre se fĂ©licita de s'ĂȘtre accaparĂ© l'avantage, car le moindre coup qu'il lui aurait portĂ© l'aurait sans doute bien trop affaiblie pour remporter ce combat, elle tira encore plus la corde de son arc sur cette pensĂ©e. Alors mieux vaudrait pour vous de ne pas rater votre coup. » la provoquait ouvertement, il ne tenait donc pas Ă  la vie, cet inconnu. Il renchĂ©rit en lui demandant la raison de sa prĂ©sence, puisque apparemment il ne croyait pas qu'elle Ă©tait dans son Ă©lĂ©ment ». Il l'avait touchĂ© en plein cƓur juste par ses mots et son regard. Il Ă©tait comme les autres, cette mort qu'elle traĂźnait sous ses pas obnubilait les gens et attisait leur peur, personne ne cherchait Ă  comprendre ni Ă  la connaĂźtre, ils Ă©taient tous retranchĂ©s dans leurs convictions sur son pouvoir et ne lui accordait jamais une occasion de prouver sa bonne fois. C'Ă©tait Ă  cause de centaures comme celui-ci qu'elle Ă©tait devenue une machine nourrit de haine. Elle ne se retenait plus, l'aura destructeur se rĂ©pandit sur le mur de vĂ©gĂ©tation jusque sous les pieds de son adversaire. Elle changea l’orientation de sa flĂšche qui vint briser ce qui servait Ă  retenir son arme qui glissa dans l'herbe morte. Elle dĂ©cocha une seconde flĂšche dans l'Ă©paule puis recula de quelque mĂštres encore, la troisiĂšme et derniĂšre flĂšche prĂȘte Ă  l'abattre. Mais toujours ce sentiment, un Ă©trange pincement au cƓur qui la rendait incapable d’îter cette vie. Elle baissa sa garde, ce poids au fond d'elle la perturbait, l'angle de tir s'abaissa. Elle commençait Ă  perdre son sang-froid, la peur remplaçait l'excitation de tuer. MaĂźtre de l'ÆtherMaĂźtre du JeuMessages 171Date d'inscription 06/06/2011Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Sam 31 AoĂ» - 1611 Phtian n’a rien d’un environnement poli et courtois. Ainsi, bien que votre diffĂ©rend ne semble pas rĂ©solu, sa nature sauvage n’hĂ©sitera pas un instant pour intervenir au moment le plus propice maintenant. Vous n’étiez jusque-lĂ  qu’observĂ©s par trois paires d’yeux globuleux, mais l’heure du repas a sonnĂ©. C’est donc sans bruit que ce nouveau prĂ©dateur s’avance vers vous. Jusqu’à barrer la route de la centaure guivre d’une douzaine de mĂštres de long se dresse devant vous. Une peau dont les nuances s’associent facilement aux couleurs locales, un corps long et souple et une gueule ouverte ornĂ©e de cinq crocs comparables Ă  des Ă©pieux particuliĂšrement mortels. Elle crache sur vous un nuage noir sĂ©crĂ©tĂ© depuis des glandes en Ă©vidence dans ce qui lui sert de mĂąchoire. Ce gaz, bien que rendant la respiration et la visibilitĂ© difficiles, ne semble pas empoisonnĂ©. Une fois cette couche Ă©paisse en place, elle rĂŽde autour de son piĂšge, attendant simplement de voir un de vos mouvements pour de la guivre MikaeusMessages 30Date d'inscription 15/08/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Dim 8 Sep - 1410 Goliath Tu es le premier Ă  savoir qu'il ne faut pas jouer avec le feu. Et pourtant guidĂ© par ce sentiment de puissance que te procure ton Ă©tincelle, tu te la joues. Tu ne cĂšdes pas sous la menace, tu veux faire le fier, celui qui n'a pas peur. Tu n'as peut-ĂȘtre pas peur, mais c'est une erreur. Tu l'as vu, n'est-ce pas ? Ce changement dans son regard lorsque que tu as parlĂ© du phĂ©nomĂšne prĂ©sent sous ses pieds ? Ta rĂ©plique Ă©tait affreusement maladroite. La blesser ou l'offenser n'Ă©tait pas du tout ce que tu voulais. Tu espĂ©rais seulement qu'elle baisse son arme et aussi comprendre, car ta question Ă©tait sincĂšre, qu'est-ce qu'elle venait faire ici. Tu as aperçu le mĂ©pris sur son visage, elle n'est pas fiĂšre de ce qu'elle fait. Tu finis mĂȘme par te demander si c'est de sa volontĂ© ou non. Tu comprends finalement que peut-ĂȘtre pas, lorsque la tache s'Ă©tend jusque sous tes pieds. Toute vie meurt autour de toi, tu vois la nature pĂ©rir sous tes sabots. Que fait-elle ? En tout cas elle le souhaite cette fois. Et cette colĂšre que tu aperçois, tu devines que tu es dans le pĂ©trin, qu'elle est prĂȘte Ă  t' aurais dĂ» agir autrement, tu es capable de mieux. Avant mĂȘme que tu n'aies le temps d'agripper ton arme, elle dĂ©coche une flĂšche vers ta direction qui vient rompre l'attache de ton Ă©tui. Dans un rĂ©flexe venu de nulle part tu arrives Ă  rĂ©cupĂ©rer ta hache avant qu'elle ne tombe. Mais quand tu relĂšves la tĂȘte, prĂȘt Ă  te dĂ©fendre, quelque chose vient se loger dans ton Ă©paule. Tu recules de quelques pas, ton visage exprime la surprise et tes yeux sont Ă©bahis. Tu n'as pas eu le temps de comprendre ce qui s'est passĂ©, tu pensais seulement qu'elle voulait te rendre la pareille mais non, elle t'a attaquĂ©. Ton Ă©paule Ă  une nouvelle colocatrice, cette flĂšche puissante que ton adversaire t'a dĂ©cochĂ©e. Tu lĂąches ton arme au passage et recule encore un peu. Tu en as certes vu des plus dures mais celle-ci, tu ne t'y attendais pas. Tu vois ? Tu n'es pas invincible, tu ressens la douleur tout comme avant, tout comme n'importe quel ĂȘtre vivant. Et toi aussi, tu es capable de saigner. Les quelques gouttes qui s’échappent de ta blessure te le prouvent. Et la douleur commence Ă©galement Ă  s'inviter. Mais il faut que tu fasses quelque es fort. Tu commences Ă  te ressaisir quand tu vois qu'elle est prĂȘte Ă  t'achever d'une derniĂšre flĂšche. Tu te stoppes net. Si tu veux te sortir de cette situation il va falloir user de ton Ă©tincelle. Si cette flĂšche est dĂ©cochĂ©e, tu es prĂȘt Ă  croĂźtre pour augmenter ta rĂ©sistance et tu contre-attaqueras, Ă  contre-coeur cela dit puisque tu n'as vraiment pas envie de tuer un autre de tes congĂ©nĂšres, surtout d'une beautĂ© pareille. Elle va tirer oui ou non ? Cette attente semble interminable, tu n'as pas envie de rĂ©-attaquer le premier. Tu dois en savoir plus sur elle, tu dois calmer le jeu. Mais elle a pris cette dĂ©cision d'elle mĂȘme puisqu'elle baisse son arme. Alors tu te redresses, doucement, sans faire de geste brusque. A quoi elle s'attend ? Baisser sa garde comme cela, croit-elle que tu ne vas pas rĂ©agir ? Comment peut-elle ĂȘtre sĂ»re que tu ne vas pas tenter quelque chose ? De toute façon tu n'auras pas le temps. On t'avait prĂ©venu, cette jungle n'est pas un endroit oĂč traĂźner. Une crĂ©ature gĂ©ante qui vous observait depuis le dĂ©but se tient maintenant entre toi et ton assaillante. Tu n'as jamais vu pareille chose. Cette guivre est gĂ©ante et tu te demandes si tu peux vraiment rivaliser contre elle. De plus tu as encore cette flĂšche dans l'Ă©paule. Le rythme de ton cƓur s’accĂ©lĂšre et l'adrĂ©naline commence Ă  te remplir. L'adrĂ©naline, tu as toujours aimĂ© ça, mĂȘme dans les moments de danger cela reste une sensation extrĂȘmement plaisante. Mais lĂ  il va falloir tout donner, et sĂ»rement t'allier Ă  ta congĂ©nĂšre si tu veux ramasses ta hache en vitesse et te met en position de combat. C'est l'occasion de tester Ă  nouveau tes pouvoirs. DerniĂšre Ă©dition par Mikaeus le Jeu 24 Oct - 1552, Ă©ditĂ© 1 fois Suliam SolarisMessages 7Date d'inscription 26/07/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Jeu 24 Oct - 1542 "Un chasseur sachant chasser 
"En pleine confusion intĂ©rieure, elle ne rĂ©alisa pas tout de suite ce qui lui arrivait. Elle avait vu la gigantesque bestiole qui s'Ă©tait dressĂ©e entre elle et son congĂ©nĂšre Ă  quatre pattes, seulement elle n'eut aucune rĂ©action. Elle Ă©tait dĂ©boussolĂ©e, jamais elle n'avait ressentie ce doute, elle savait qu'elle allait regretter d'avoir tuĂ© ce peu Ă  peu ses esprits, elle se rendit enfin compte de l'ampleur de sa situation. Enfin, l'Ă©pais brouillard l'alarmait. C'Ă©tait en fait un gaz, il s'engouffra dans ses poumons et lui provoqua une toux grasse et lui brĂ»la la gorge. Sa vision se flouta elle aussi, le gaz lui piquait les yeux. Elle cala son nez dans le pli de son coude, et chercha Ă  sortir de ce nuage toxique. De l'air. Prenant une grande inspiration, ses bronches la firent souffrir une derniĂšre fois avant d'apprĂ©cier brise. Sa respiration Ă©tait celle d'un asthmatique en pleine crise, et sa vision Ă©tait encore trouble, mais Suliam Ă©tait maintenant sur la trace de l'Ă©norme bĂȘte qui venait de faire fuir sa proie. Un flĂšche encochĂ©e Ă  son arc bandĂ©, elle prit un trot actif Ă  travers les fougĂšres que se mouraient Ă  son passage. Elle scrutait chaque centimĂštre carrĂ© de vĂ©gĂ©tation, elle s'enfonçait de plus en plus profondĂ©ment dans la jungle, suivant les odeurs et les traces. Elle se retrouva ainsi derriĂšre l'immense bĂȘte, espĂ©rant que celle ci ne l'ait pas repĂ©rĂ© avant. Elle se dissimula derriĂšre les broussailles, attendant le meilleur moment pour lancer une attaque, et Ă©tudier sa proie. Mais elle remarqua que cette chose Ă©taient dĂ©jĂ  occupĂ©e ailleurs, en effet, ses deux gibiers jouaient ensemble... Elle leva son arc, mais une fois de plus, son cƓur se serra...Spoiler MikaeusMessages 30Date d'inscription 15/08/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Ven 25 Oct - 1226 ... doit savoir chasser sans son t'apprĂȘtes Ă  attaquer lorsque la crĂ©ature se met Ă  sĂ©crĂ©ter un gaz qui sort de sa mĂąchoire. Ton cƓur s'accĂ©lĂšre, tu as peur que celui-ci soit empoisonnĂ©. Finalement, il ne te fait que tousser et t'empĂȘche d'avoir un champ de vision acceptable, tu ne vois plus que cette guivre gĂ©ante se dresser devant toi, comme si l'autre centaure Ă©tait partie. D'ailleurs, tu ne sens plus sa prĂ©sence ; est-elle toujours lĂ  ? AprĂšs t'avoir tirĂ© une flĂšche dans l'Ă©paule elle te laissait face Ă  ce monstre ? C'est peut-ĂȘtre pour ça qu'elle n'a pas dĂ©cochĂ© sa deuxiĂšme, elle aurait pu avoir senti la prĂ©sence de ce mastodonte et vouloir faire en sorte qu'il t'achĂšve lui-mĂȘme, ça n'en serait sĂ»rement que plus douloureux. Mais tu ne t'attardes pas en conjecture, tu n'as pas le temps. La crĂ©ature entame une manƓuvre pour te foncer dessus, la gueule grande ouverte. Mais avant qu'elle n'arrive, tu ressens cette mĂȘme sensation qui est apparue dans ta forĂȘt natale, ce sentiment de puissance qui grimpe en toi. Tu grandis. Tes muscles et ta hache aussi. Et tu fais maintenant le double de ta taille originale, dĂ©passant dorĂ©navant les quatre mĂštres. Deux mastodonte l'un contre l'autre. Au moment oĂč la guivre s'apprĂȘtait Ă  refermer ses crocs » sur toi, tu lui dĂ©coches l'un de tes plus beaux revers de hache dans son crĂąne non sans un accroissement de ta douleur Ă  l'Ă©paule, la faisant virer de direction et hurler. Ne te mĂ©prends pas, tu l'as Ă  peine Ă©raflĂ©e. Et maintenant elle semble plus en colĂšre que ce gaz. Il commence vraiment Ă  te brĂ»ler les poumons et les yeux, cela en devient trĂšs difficile de se repĂ©rer dans l'espace et si cela continue le prochain assaut de la guivre sera le bon. Pendant que celle-ci se remet en position, tu essaies de t'Ă©loigner un peu, pour te mettre hors de portĂ©e de cet air irrespirable. Elle te suit et malheureusement, elle recommence Ă  sĂ©crĂ©ter ce mĂȘme gaz, ce qui te laisse un peu de temps pour une tentative d'assaut. Tu cours vers elle le plus vite possible et concentre toutes tes forces dans ton coup. Mais c'est comme si elle portait une amure, tu ne vois qu'une pauvre entaille lĂ  oĂč ta hache a frappĂ©. Alors sans mĂȘme t'en rendre compte tu t'acharnes, redonnant toujours des coups en ce mĂȘme endroit, jusqu'Ă  enfin voir ce qui lui servait de sang sortir de ses veines. Dans ton acharnement, tu n'as pas fait attention Ă  son second assaut, et tu n'as pas eu le temps d'esquiver toute l'attaque, elle attrape ton bras dĂ©jĂ  meurtri dans sa gueule. Tu hurles, tu cris, de toutes tes forces tandis qu'elle essaie de te l'arracher. Et aprĂšs des secondes qui t'ont paru ĂȘtre des heures, tu finis par te libĂ©rer grĂące Ă  un Ă©niĂšme coup de hache dans son crĂąne. Elle aussi hurle, mais toi tu commences Ă  perdre de grandes quantitĂ©s de sang. Tu te dis que c'est fini, quand tu la vois se diriger vers toi pour un assaut final, mais c'est alors que tu te souviens de ce qui t'a sauvĂ© la vie en te cabres, et du haut de tes quatre mĂštres et quelques, tu cognes le sol de toutes tes forces. Le sol se fissure en direction de la guivre, et il commence Ă  s'ouvrir. En espĂ©rant que ça lui serve de tombeau, sinon, c'en est fini de toi. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Je crois que tout nous oppose. Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Les Cinq qui dominent Pthian, la Nouvelle JungleSauter vers
Jene vois que ce que je crois! By Admin 10/08/2020 10/08/2020 dĂ©veloppement perso, Motivation, Neurosciences. Notre CERVEAU ne VOIT que ce qu’il CROIT! Le monde qui nous entoure est le reflet de notre monde intĂ©rieur. Pourquoi? Parce que notre cerveau nous guide Ă  prendre des dĂ©cisions en fonction de nos convictions. C’est plus facile et efficace pour lui de

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 Mais tu n'y penses presque jamais Ă  ton pĂšre, car cela te fait souffrir plus que de raison. Tu l'aimais ton pĂšre. C'Ă©tait sĂ»rement la personne que tu voulais rendre heureuse. Alors oui, tu te caches derriĂšre ta carapace de petite conne, de petite garce, qui a permis de connaĂźtre ta bande, pour cacher ta douleur et ta peine. Mais Ă©galement pour cacher ton plus grand rĂȘve.❯ Pseudo Soso. ❯ Tu as quel Ăąge ? 19 ans. ❯ Tu nous a trouvĂ© oĂč ? Ça remonte! ❯ Et t'en penses quoi ? Franchement? Nickel! ❯ T'as un autre compte ? Lequel ? Jace, Eli, Aaron, Kalia et Isa. ❯ Un petit mot ? Petit mot. ❯ Besoin d'un parrain ? Non Ă  force je connais merci! DerniĂšre Ă©dition par Mercedes Vizconde le Sam 17 Nov - 1459, Ă©ditĂ© 2 fois â–Č ❝ Mercedes Vizconde ❞ Membre Avatar Kristen Bell. Messages 8 Emploi/loisirs Tu Ă©tais Ă©tudiante en art, mais tout ça c'est fini. Maintenant tu deales pour avoir ce dont tu as besoin. Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Dim 14 Oct - 1050 Once upon a timeAssise sur le muret, tu regardes la nuit qui s’offre Ă  toi, une cigarette au bec. T’attends tranquillement de pouvoir embarquer, pour partir. Ta sƓur fait les cent pas Ă  l’intĂ©rieur de l’aĂ©roport. Elle ne dit rien, mais tu sais qu’elle a qu’une hĂąte que tu partes. Mais si elle croit vraiment que ça va te faire changer, elle se fout le doigt dans l’Ɠil. La seule et unique chose qui te plait dans ton dĂ©part, c’est que tu ne l’auras plus sur le dos. Et ça, ce n’est pas es nĂ©e Ă  Barcelone, d’un pĂšre espagnol et d’une mĂšre allemande. Un beau mĂ©lange selon certains, un fardeau pour toi, qui n’avait pas un prĂ©nom oĂč sonnait la consonance du soleil. Contrairement Ă  ta sƓur de 10 ans ton aĂźnĂ©e, qui elle avec son doux prĂ©nom de Maria, passait partout et n’était jamais montrĂ©e du grandissant, tu Ă©tais proche de ta famille. Surtout de ton pĂšre. Un homme trĂšs riche qui pourtant, n’hĂ©sitait pas Ă  sortir en jogging le dimanche pour aller aider le voisin qui avait un problĂšme avec sa voiture. Ton pĂšre t’a toujours appris que malgrĂ© ta richesse, tu devais rester naturelle et surtout, que ce n’était pas la richesse qui dĂ©finissait qui tu devais ĂȘtre. C’est sĂ»rement la plus belle leçon de vie qu’il t’a tes 15 ans, le drame est arrivĂ© dans ta vie. Foutue vie. Toi qui Ă©tais la petite fille parfaite et pleine de vie, tu as tout perdu. Tes parents ont eu un violent accident de voiture et sont morts sur le coup. Ça t’a anĂ©anti. Surtout que de nombreux inconnus sont venus Ă  l’église, alors que toi, tu ne les connaissais mĂȘme pas ! Et pourtant ce jour-lĂ , tu as rencontrĂ© Aelia. Une jeune-fille de ton Ăąge, aux cheveux noirs comme l’ébĂšne, Ă  la tenue soignĂ©e. Une petite poupĂ©e. Elle t’a serrĂ© dans ses bras pour te montrer son soutien, alors qu’elle ne te connaissait pas. Pendant des semaines, vous vous ĂȘtes vues en secret. Puis elle t’a embrassĂ©. Ton premier baiser. Puis ta premiĂšre fois. Ta premiĂšre vraie histoire d’ ta fumĂ©e, tu continues de regarder ta sƓur. Maria semble compter les minutes qui sĂ©parent ton dĂ©part. Ça ne te fait rien, ne te touche mĂȘme plus. Tu sais trĂšs bien qu’elle ne te supporte plus depuis des annĂ©es et que ce qui s’est passĂ© il y a trois mois a Ă©tĂ© la goutte de trop. Entendant un petit Des’ tu te retournes et te retrouves face Ă  Marco, un ami et droguĂ©, comme toi. Le prenant dans tes bras, tu le sens glisser quelque chose dans ta poche avant qu’il s’en aille. Le relĂąchant, tu sors l’objet et souris. Il t’a offert un tĂ©lĂ©phone, ta sƓur t’ayant privĂ© du tien. Tu le remercies avant de retourner Ă  ta place, pour finir ta virĂ© mal aprĂšs l’accident. Au point oĂč tu as perdu Aelia. Elle t’a quittĂ© pour se mettre avec une autre fille, sans aucun scrupule en te disant simplement qu’elle avait voulu faire sa premiĂšre fois avec toi, juste pour ĂȘtre prĂȘte pour sa nouvelle compagne. Tu as Ă©tĂ© complĂštement dĂ©truite et tu t’es enfoncĂ©e un peu plus dans le sexe, la drogue, l’ tu as fait la connerie de trop. Une avant-premiĂšre d’un film, l’actrice principale Ă©tant lĂ  Marina. Tu as dĂ©truit la salle et vous vous ĂȘtes faits arrĂȘter, toi et tes potes. Heureusement pour toi, Maria Ă©tait une trĂšs bonne avocate. Et elle t’a Ă©vitĂ© la prison mais a dĂ©cidĂ© de t’éloigner de tes mauvaises frĂ©quentations en t’envoyant Ă  tu as pris l’avion. Sans un regard pour ta sƓur. Et cela fait maintenant 9 mois que tu es dans les rues de la ville amĂ©ricaine. Mais tu n’as pas arrĂȘtĂ© tes conneries, bien au contraire. Un nouveau de ta bande se fait passer pour ton patron, et ta sƓur croit tout ce que tu lui dis, pensant que tu t’es rangĂ©e. Comme si tu en avais envie 
 Surtout que quand tu fais dans l'illĂ©galitĂ©, tu vires Ă  la folie. La vie est bien plus drĂŽle ainsi!DerniĂšre Ă©dition par Mercedes Vizconde le Sam 17 Nov - 1501, Ă©ditĂ© 2 fois â–Č ❝ Astrid J. Bjorn ❞ Co-fondatrice Avatar Elizabeth Olsen Messages 346 Emploi/loisirs Emmerdeuse Ă  plein temps Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Dim 14 Oct - 1059 Rebienvenue avec ta demoiselle Bonne chance pour ta fiche, n'hĂ©site pas si besoin The Power is Beautiful. La famille est la chose la plus importante au monde, je ferais n'importe quoi pour Jelissa Bane â–Č ❝ Alexander Lightwood ❞ Membre Avatar Matthew Daddario Messages 245 Emploi/loisirs Chasseur d'ombre et directeur de l'institut Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Dim 14 Oct - 1105 Rebienvenue avec la belle demoiselle. J'aime beaucoup ton choix d'avatar et une terrestre c'est super. Bon courage pour la rĂ©daction de ta fiche. â–Č ❝ InvitĂ© ❞ InvitĂ© Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Dim 14 Oct - 1303 Toi. T'es belle. Bon normalement je devrais pas poster avec Marina mais
Reeee ! Courage pour ta fiche. â–Č ❝ InvitĂ© ❞ InvitĂ© Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Dim 14 Oct - 1631 Re bienvenue â–Č ❝ Dayhun Kang ❞ Membre Avatar Bae Irene Joo-hyun Messages 205 Emploi/loisirs AmbulanciĂšre/ un peu de course en forĂȘt pour me distraire Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Dim 14 Oct - 1708 Rebienvenue ^^ amuse toi bien avec ce nouveau perso Bonne chance avec ta fiche ^^ â–Č ❝ Karolina Bjorn ❞ Membre Avatar Nina Dobrev Messages 35 Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Dim 14 Oct - 1852 Rebienvenue â–Č ❝ Alice Castle ❞ Membre Avatar Emily Rudd Messages 205 Emploi/loisirs aucun pour le moment Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Dim 14 Oct - 2222 Re bienvenue HĂąte de voir ce que tu vas faire de ton personnage â–Č ❝ Yoona Seonwoo ❞ Membre Avatar Kim Yeri. Messages 199 Emploi/loisirs Serveuse et emmerdeuse. Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Jeu 18 Oct - 1015 Rebienvenue ! Have fun avec ta nouvelle demoiselle ! â–Č ❝ Momo Minatozaki ❞ Membre Avatar Moon Byul-yi Messages 68 Emploi/loisirs Vendeuse de marchandise touristique. Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Jeu 25 Oct - 2138 REVIENVENUE JOLIE DEMOISELLE Have fun !! â–Č ❝ A. Calista Sullivan ❞ Co-fondatrice Avatar Willa Holland Messages 794 Emploi/loisirs Shadowhunter / Etudiante par correspondance en art Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Sam 3 Nov - 1447 Des nouvelles ? Perdre son grand amour est la chose la plus douloureuse qu'il puisse exister, surtout quand c'est la seconde fois. DerriĂšre ton sourire se cache une grande douleur, qui ne cessera jamais d'exister.â–” isn't a dream but a way from of making dreams become reality â–”A. Calista Sullivan The Hunt â–Č ❝ Mercedes Vizconde ❞ Membre Avatar Kristen Bell. Messages 8 Emploi/loisirs Tu Ă©tais Ă©tudiante en art, mais tout ça c'est fini. Maintenant tu deales pour avoir ce dont tu as besoin. Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Sam 3 Nov - 1502 Merci Ă  vous tous!! Cali J'ai eu des soucis de connexion donc j'ai pas pu avancer. Je finis dans le week-end normalement, si je n'ai pas d'imprĂ©vu entre temps! Je viens de finir la premiĂšre partie, il ne me reste plus que l'histoire. â–Č ❝ A. Calista Sullivan ❞ Co-fondatrice Avatar Willa Holland Messages 794 Emploi/loisirs Shadowhunter / Etudiante par correspondance en art Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Sam 3 Nov - 1527 Pas de problĂšme Perdre son grand amour est la chose la plus douloureuse qu'il puisse exister, surtout quand c'est la seconde fois. DerriĂšre ton sourire se cache une grande douleur, qui ne cessera jamais d'exister.â–” isn't a dream but a way from of making dreams become reality â–”A. Calista Sullivan The Hunt â–Č ❝ Viktoria Bjorn ❞ Fondatrice Avatar Nina perfect Dobrev. Messages 167 Emploi/loisirs Bad girl ? Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Mer 7 Nov - 1926 BIENVENUE !Ma petite Mercedes. Encore dĂ©solĂ©e pour le retard ! Nous te souhaitons officiellement la bienvenue sur le forum en te remerciant de t'ĂȘtre inscrite. Nous avons l'immense plaisir de t'annoncer que tu es validĂ©e. Tu peux dors et dĂ©jĂ  allĂ© crĂ©er ta fiche de liens et tout le tralala. N'oublie pas de recenser son avatar et ton DC si il y a. Et surtout n'hĂ©site pas Ă  contacter les membres du staff si tu rencontre le moindre problĂšme, leurs boite de MP est toujours ouverte. En espĂ©rant te croiser prochainement en RP ! It is not by looking at the light that one becomes luminous but by plunging into its darkness. Obscurity, you would now be my light. +++ â–Č ❝ Contenu sponsorisĂ© ❞ Sujet Re Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Parfois, je crois que je suis folle. Je vois des choses impossibles. [Mercedes] Page 1 sur 1 Sujets similaires» Blondie et le chasseur [PV Mercedes]» Je suis ta mĂšre VanaPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumShadowhunter the Clash Les instruments mortels Entrer dans la citĂ©e des tĂ©nĂšbresSauter vers

AthĂ©isme: je ne crois qu’en ce que je vois ! | Chaykh Raslan. 14 dĂ©cembre 2021 17 dĂ©cembre 2021. 29.6K. 1.6K. 1. PrĂ©cedent. Le jugement de transporter des colis. Cheikh Souleymane Ar-Rouheyli – qu’Allah le prĂ©serve – Suivant. ObĂ©ir aux gouverneurs musulmans dans ce que tu aimes ou dĂ©testes . Cheikh Salah Al Fawzan. Vous Aimerez Aussi. icon Voir plus tard Bonjour Oxelane, non effectivement cela ne reprĂ©sente pas ta citation mais en revanche je comprends trĂšs trĂšs bien ce que tu voulais dire. Il y a d'innombrable chose qui nous entoure qu'on ne perçoit pas par nos sens. Ou plus mĂȘme prosaĂŻquement, des faits ou des situations, des actes, qu'on ne voit pas ou qu'on n'interprĂšte pas comme le voisin car notre intĂ©rĂȘt et nos croyances filtrent et conditionnent l'analyse que va faire notre cerveau de ce fait En ce moment je m'intĂ©resse beaucoup aux rĂȘves, j'ai parfois l'impression que c'est une forme de communication avec notre inconscient. Je le pense Ă©galement. Enfin je ne connais pas les systĂšmes de configuration de l'esprit conscient / inconscient / subconscient / autres, je ne connais pas les nuances, mais je crois oui que c'est une clĂ© de comprĂ©hension d'une partie cachĂ©e de notre psychĂ©. Lors d'un passage Ă  vide ds ma vie oĂč j'ai touchĂ© le fond, j'ai rĂȘvĂ© chaque nuit pendant des mois que je me battais contre des agresseurs ; on voulait me tuer, on me poursuivait, je courais tout le temps, tout le temps, et je me battais parfois, je ripostais. Je me dĂ©battais autant dans ma vie que dans mon intĂ©rieur. Par contre l'analyse des rĂȘves est parfois plus difficile d'accĂšs je trouve ! Il y a une quantitĂ© de rĂȘves pour lesquels je ne sais que penser $đŸ˜” Je te conseille de regarder entre autres le film "I origins" qui reprĂ©sente assez bien certains phĂ©nomĂšnes ou encore le fameux "Interstellar" qui rĂ©ussit trĂšs bien Ă  retranscrire l'Amour autrement qu'ont le connaĂźt actuellement. Eh bien j'en prends bonne note, merci $â˜ș Content de t'entendre parler d'Ă©ducation car je pense aussi qu'elle est complĂštement Ă  revoir si on veux changer de paradigme. - On vit dans une Ă©poque qui est encore primitive malgrĂ© ce que beaucoup de gens pensent. Je suis tellement tellement tellement d'accord avec ça !!!!!!!! Il est parfois dur de s'adapter quand ont rĂ©ussi Ă  voir un peut plus loin que le bout de son nez ... C'est dur de relever la tĂȘte, se relever de l'Ă©tat 4 pattes, de s'Ă©lever. Mais je crois que c'est le chemin de l'ĂȘtre humain humain s'Ă©lever. Merci pour cet Ă©change, c'est un plaisir apaisant pour moi, qui venais justement de m'agiter sur des questions de ce genre $â˜ș SynthĂšse: « Je crois ce que je vois ». Recherche parmi 274 000+ dissertations. Le corpus mis Ă  notre disposition a pour thĂšme principal « Je crois ce que je vois ». Il est constituĂ© de six documents: trois textes et trois documents iconographiques. Le premier document est une photo de Victor Jorgensen, s’intitulant « Le baiser du Amis, peut-ĂȘtre avez-vous entendu parler de cette expression de saint Thomas Je ne crois que ce que je vois ? » Peut-ĂȘtre mĂȘme l’avez-vous utilisĂ© souvent vous-mĂȘmes ? Mais savez-vous que lorsque Thomas a fait cette confession c’est l’expression d’une trĂšs grande dĂ©tresse ? Le christianisme est la religion de la rĂ©demption, c’est-Ă -dire que Dieu a dĂ©cidĂ©, selon le bon plaisir de sa volontĂ©, de nous racheter de nos fautes, par JĂ©sus-Christ, son Fils bien-aimĂ©. La Bible dit, en effet En lui JĂ©sus, nous avons la rĂ©demption par son sang, le pardon des pĂ©chĂ©s, selon la richesse de sa grĂące. » L’emblĂšme du christianisme est la croix, tout comme le croissant est l’emblĂšme de l’islam, tout comme la faucille et le marteau sont les emblĂšmes du communisme. L’Évangile est donc l’Évangile de la croix. La croix symbolise le don de Dieu pour tous les ĂȘtres humains. JĂ©sus dit, en effet Dieu a tant aimĂ© le monde qu’il a donnĂ© son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne pĂ©risse point, mais qu’il ait la vie Ă©ternelle. » Cette grande vĂ©ritĂ© se trouve confirmĂ©e par une rĂ©alitĂ© gĂ©ographique. La croix de JĂ©sus a Ă©tĂ© plantĂ©e Ă  l’intersection de plusieurs continents l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Le don de JĂ©sus est donc une Ɠuvre divine pour vous personnellement. Vous ĂȘtes inclus dans cette promesse du Christ afin que quiconque croit en lui ne pĂ©risse point. » JĂ©sus, portant sa croix, arrive au lieu du CrĂąne, qui se nomme en hĂ©breu, Golgotha. C’est lĂ  qu’il est crucifiĂ© et deux autres avec lui, un de chaque cĂŽtĂ©, et JĂ©sus au milieu. Pilate a fait une inscription qu’il place sur la croix et qui est ainsi conçue JĂ©sus de Nazareth, Roi des Juifs. » Jean 19/19 Beaucoup de Juifs lisent cette inscription parce que le lieu oĂč JĂ©sus est crucifiĂ© est prĂšs de la ville. Et, dĂ©tail de la plus haute importance, l’inscription est Ă©crite en hĂ©breu, en grec et en latin. Pourquoi l’hĂ©breu ? C’était le langage sacrĂ© de la religion monothĂ©iste la plus Ă©voluĂ©e. Le grec ? Cette langue reprĂ©sentait le monde de la sagesse philosophique, celui d’Aristote, de Platon, de Socrate. Et le latin, me direz-vous ? Il Ă©tait l’expression de la civilisation romaine, du droit romain, de la politique conquĂ©rante. Quel est le message de Dieu pour nous, Ă  travers cette petite phrase rĂ©digĂ©e par Pilate, en trois langues ? Ni la religion, ni la philosophie, ni la politique, quelles qu’elles soient, n’ont sauvĂ© le monde, et ne le sauveront jamais. La Bible dit Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait Ă©tĂ© donnĂ© parmi les hommes, par lequel nous devions ĂȘtre sauvĂ©s. » Actes 4/12 Si la croix symbolise, comme nous l’avons dit, le don de Dieu pour tous les hommes, elle est aussi le triste tĂ©moignage du rejet de JĂ©sus-Christ par une humanitĂ© pleine de folie. La croix a Ă©tĂ© dressĂ©e, avons-nous dit, sur le Golgotha, le lieu du CrĂąne – tout un symbole. C’est lĂ , hĂ©las ! la mesure de l’intelligence de l’ĂȘtre humain. Elle l’a conduit Ă  rejeter et Ă  crucifier le Fils de Dieu. JĂ©sus avait raison de dire un jour dans sa priĂšre Je te loue, PĂšre, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as cachĂ© ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as rĂ©vĂ©lĂ©es aux enfants. » Matthieu 11/25 La sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. » 1 Corinthiens 3/19 Puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu Ă  Dieu de sauver les croyants par la folie de la prĂ©dication. » 1 Corinthiens 1/21 L’apĂŽtre Paul dĂ©clarait, il y a vingt siĂšcles Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse. Nous, nous prĂȘchons Christ crucifiĂ©, scandale pour les Juifs et folie pour les paĂŻens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelĂ©s, tant Juifs que Grecs. Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes. » 1 Corinthiens 1/22-25 Avant de terminer, il est indispensable de souligner que la croix a Ă©tĂ© dressĂ©e Ă  cause du pĂ©chĂ©. Trois croix sont plantĂ©es ce jour-lĂ  une pour JĂ©sus, les autres pour deux malfaiteurs. La premiĂšre, sur laquelle meurt l’un des brigands, est le symbole d’une humanitĂ© qui meurt dans son pĂ©chĂ©. En effet, ce malfaiteur choisit de blasphĂ©mer et d’insulter JĂ©sus jusqu’au bout, en disant N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-mĂȘme, et sauve-nous ! » Luc 23/39 Dans son enseignement, JĂ©sus nous avait dit Si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos pĂ©chĂ©s. » Jean 8/24 Et encore Celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colĂšre de Dieu demeure en lui. » Jean 3/36 Sur la croix du milieu, JĂ©sus souffre une agonie terrible pour le pĂ©chĂ©, Ă  cause du pĂ©chĂ© de l’humanitĂ© tout entiĂšre. Le prophĂšte de Dieu avait annoncĂ© ces choses des siĂšcles auparavant Nous l’avons considĂ©rĂ© comme puni, frappĂ© de Dieu, et humiliĂ©. Mais il Ă©tait blessĂ© pour nos pĂ©chĂ©s, brisĂ© pour nos iniquitĂ©s ; le chĂątiment qui nous donne la paix est tombĂ© sur lui. » ÉsaĂŻe 53/4-5 L’apĂŽtre du Christ, nommĂ© Pierre, a Ă©crit, dans la Bible Lui, JĂ©sus qui a portĂ© lui-mĂȘme nos pĂ©chĂ©s en son corps sur le bois. » 1 Pierre 2/24 Et encore Christ aussi a souffert une fois pour les pĂ©chĂ©s, lui juste pour des injustes, afin de vous amener Ă  Dieu. 1 Pierre 3/18 Les mains de JĂ©sus ont Ă©tĂ© percĂ©es pour nos mains impures. Ses pieds ont Ă©tĂ© percĂ©s pour les nĂŽtres qui courent si facilement au mal. Sa tĂȘte fut couronnĂ©e d’épines pour les folies de ce que nous appelons sagesse et notre prĂ©tendue science. Oui, il fut couronnĂ© d’épines ! Il a portĂ© nos Ă©gratignures, nos moqueries, nos mĂ©chancetĂ©s, nos mesquineries, nos petits chagrins, nos petites peines, nos petits soucis. JĂ©sus peut nous sauver parfaitement. La troisiĂšme croix oĂč est attachĂ© l’autre malfaiteur, est le symbole d’une humanitĂ© qui, elle, meurt au pĂ©chĂ©. Cet homme choisit de se tourner vers JĂ©sus et de se repentir. Il reprend d’ailleurs le brigand qui blasphĂšme, et lui dit Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la mĂȘme condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mĂ©ritĂ© nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal ! Il dit Ă  JĂ©sus Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton rĂšgne. Ce Ă  quoi JĂ©sus lui rĂ©pond Je te le dis en vĂ©ritĂ©, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » Luc 23/40-42 En 1848, plantant sur la place royale l’arbre de la libertĂ©, Victor Hugo dira publiquement Le premier arbre de la libertĂ© a Ă©tĂ© plantĂ© il y a 1800 ans par Dieu lui-mĂȘme sur le Golgotha. Le premier arbre de la libertĂ©, c’est cette croix sur laquelle JĂ©sus s’est offert en sacrifice pour la libertĂ©, l’égalitĂ© et la fraternitĂ© du genre humain. La signification de cet arbre n’a pas changĂ© depuis dix-huit siĂšcles. » Entre une incrĂ©dulitĂ© obstinĂ©e, une haine farouche de la vĂ©ritĂ©, une impĂ©nitence dĂ©libĂ©rĂ©e, et d’autre part, une repentance sincĂšre de vos fautes, la foi dans le pardon de Dieu et la volontĂ© de tourner le dos Ă  une vie misĂ©rable, loin de la loi divine ; quel est votre choix ? Ne voulez-vous pas choisir en cet instant de vous tourner vers JĂ©sus, pour qu’il vous fasse grĂące de tout votre passĂ© coupable, et vous donne la force de vivre une vie nouvelle ? Diriez-vous, comme ce dernier martyr huguenot en France, mort Ă  Toulouse Ă  26 ans, pendu sur la place du Salin en fĂ©vrier 1762 Je demande pardon Ă  Dieu de tous mes pĂ©chĂ©s, et je crois fermement en ĂȘtre lavĂ© par le sang de JĂ©sus-Christ qui nous a rachetĂ©s Ă  un grand prix » ? Par Boubakar DOUMBIA LaBible dit, en effet : « En lui (JĂ©sus), nous avons la rĂ©demption par son sang, le pardon des pĂ©chĂ©s, selon la richesse de sa grĂące. » L’emblĂšme du christianisme est la croix, tout comme le croissant est l’emblĂšme de l’islam, tout comme la faucille et le marteau sont les emblĂšmes du communisme. L’Évangile est donc l’Évangile de la croix. La page des articles Je pense donc je suis » ou je vois donc je sais » ? Prof Qu'est-ce qu'un esprit cartĂ©sien ? Personne ne sait ? Vraiment personne ? Vous, lĂ -bas, au fond, je suis sĂ»r que vous savez ! Allez, dites-nous, c'est quoi, ĂȘtre cartĂ©sien ? ÉlĂšve terrorisĂ© Heu
 Bah
 C'est ĂȘtre rationnel, ne croire que ce que l'on voit, non ? Prof Non. ÉlĂšve 
 VoilĂ  une scĂšne bien courante de cours de philosophie. Mais, Ă  la place de ce pauvre Ă©lĂšve, qu'auriez-vous rĂ©pondu ? Vous ne savez pas ? Je m'en doutais. Heureusement, je suis lĂ . Nous allons donc maintenant, pour votre plus grand bonheur Ă  tous, dĂ©finir ce qu'est un esprit cartĂ©sien. Et pour cela, nous allons parler du grand, du seul, de l'unique Descartes, en l'accompagnant dans ses mĂ©ditations mĂ©taphysiques. Bien sĂ»r, Descartes Ă©tant mort, nous allons devoir faire un petit effort d'imagination pour le rejoindre. Vous ĂȘtes prĂȘt ? Alors, allons-y, partons pour un petit voyage dans le temps et l'espace
 Nous sommes en 1619, dans le nord des Pays-Bas – Ă  l'Ă©poque, les Provinces-Unies. RenĂ© Descartes, entre deux batailles1, s'est retirĂ© dans un poĂȘle c'est-Ă -dire une piĂšce chauffĂ©e par un poĂȘle pour se reposer. Dans ce poĂȘle, il trouve une ambiance propice Ă  la rĂ©flexion, et se met alors Ă  rĂ©flĂ©chir. Or, que se dit-il ? Tout d'abord, il revient sur ses annĂ©es d'Ă©tudes, durant lesquelles de grands professeurs lui ont enseignĂ© des choses en les certifiant parfaitement exactes mais qui seront plus tard, suite Ă  des recherches personnelles, rĂ©vĂ©lĂ©es fausses2. Or, imaginez que, aprĂšs avoir ramassĂ© des pommes et les avoir mises dans un sac, vous en piochiez une au hasard, pour dĂ©couvrir qu'elle est pourrie. Que faites-vous ? Vous la jetez et en prenez une autre. Si cette deuxiĂšme pomme est elle aussi pourrie, comment rĂ©agissez-vous ? Vous avez des doutes. Vous en prenez une troisiĂšme, elle est tout aussi pourrie. Alors, Ă  ce moment-lĂ , que faites-vous ? Vous dĂ©cidez d'examiner toutes les pommes une par une, pour ne garder que celles qui sont absolument mĂ»res. Descartes suit le mĂȘme raisonnement ayant dĂ©couvert que plusieurs idĂ©es qu'il tenait pour parfaitement vraies Ă©taient incorrectes, il dĂ©cide de rĂ©examiner lui-mĂȘme toutes les idĂ©es qu'on lui a enseignĂ©es, ne tenant pour vraies que celles qui sont absolument certaines. C'est cette dĂ©marche de doute gĂ©nĂ©ralisĂ© que l'on nomme le doute cartĂ©sien, et qui est expliquĂ© dans le Discours de la MĂ©thode et les MĂ©ditations MĂ©taphysiques. Cependant, Descartes rencontre rapidement un problĂšme comment examiner toutes ses idĂ©es ? Une vie ne serait pas suffisante pour cela. C'est alors qu'il a une intuition gĂ©niale il s'attaque d'abord aux fondements de la connaissance, aux principes sur lesquels toute connaissance est bĂątie. Or le principe premier de la connaissance, c'est l'expĂ©rience des sensations je sais que j'ai un corps, parce que je le vois, je sais que le monde autour de moi existe, parce que je le vois
 Or, dit Descartes, les sens sont trompeurs, comme chacun a pu en faire l'expĂ©rience avec les illusions d'optique. Donc, en conclut-il, toute connaissance basĂ©e sur les sensations est douteuse, et doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme fausse. Mais alors, que nous reste-t-il de vrai ? De quoi puis-je ĂȘtre certain ? », telle est la question qui ouvrira les MĂ©ditations mĂ©taphysiques. Descartes apporte Ă  cette question une rĂ©ponse d'une importance capitale. En effet, dit-il, quand bien mĂȘme tout serait incertain, y compris mon corps, quand bien mĂȘme je douterais de tout, il faut bien que moi qui doute » je sois quelque chose, autrement je ne pourrais pas douter. Donc, si je doute, je suis. Or quand je doute, je pense, donc si je pense, je suis. Et le voilĂ , le fameux cogito ergo sum – je pense, donc je suis – cartĂ©sien ! Cette affirmation est, pour Descartes, la seule chose dont l'Homme puisse ĂȘtre totalement certain. Mais, me direz-vous, quel rapport avec la rĂ©ponse apportĂ©e par l'Ă©lĂšve en dĂ©but d'article ? Eh bien, l'Ă©lĂšve a fait une confusion qui est trĂšs souvent faite, Ă  savoir qu'ĂȘtre cartĂ©sien, c'est ne croire que ce que l'on voit. Descartes Ă©tait bien un philosophe rationnel, mais le rationalisme, ce n'est pas croire ce que l'on voit, bien au contraire. Comme nous l'avons vu plus haut, Descartes refusait totalement de considĂ©rer comme vrai ce qu'il voyait uniquement parce qu'il le voyait pour lui, la connaissance vraie ne doit pas venir des sens donc de la vision, mais de l'esprit c'est-Ă -dire de la raison. Si vous croyez aux fantĂŽmes simplement parce que vous en avez vu un, vous n'ĂȘtes absolument pas cartĂ©sien3. Un cartĂ©sien vĂ©ridique, voyant un fantĂŽme, affirmera Sacredieu, mes sens se jouent encore de moi. » Donc, Ă  l'avenir, Ă©vitez cette confusion trop souvent faite aujourd'hui ne croire que ce que l'on voit n'a absolument rien de rationaliste. 1 ↑ Eh oui, Descartes Ă©tait mercenaire
 Il maniait trĂšs bien l'Ă©pĂ©e, et a survĂ©cu au cours de sa vie Ă  un certain nombre de duels. Donc, contrairement Ă  ce qu'on pourrait penser, il n'avait rien de l'Ă©rudit enfermĂ© dans sa tour d'ivoire, cultivant son esprit et nĂ©gligeant son corps. Autant pour nos prĂ©jugĂ©s. 2 ↑ Notamment le fait que la Terre Ă©tait plate, Descartes ayant, aprĂšs recherches, rejoint la thĂšse de Copernic et GalilĂ©e, mĂȘme s'il ne l'a jamais dit tout haut par peur de la censure et de l'Église. 3 ↑ Vous seriez plutĂŽt, pour schĂ©matiser, empiriste. L'empirisme consiste Ă  considĂ©rer que toute connaissance vient des sens. C'est une philosophie traditionnellement plus prĂ©sente en Angleterre, opposĂ©e au rationalisme continental Descartes en France, Spinoza en Italie, Leibniz en Allemagne
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